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Seule face à la nature. [Solo | Capture]

Morland F. Puissant
Morland F. Puissant
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MessageSujet: Seule face à la nature. [Solo | Capture]  Seule face à la nature. [Solo | Capture] EmptySam 31 Oct - 14:36

Seule face à la nature. [Solo | Capture] Woob

Vérification du contenu du sac à dos : lampe-torche, check. Carnet, check. Stylos, feutres, check. Instruments de mesure, check. Biscuits, sandwiches, eau, check.
Morland se releva, fit face à son miroir. Elle observa un instant ses cheveux blancs en bataille, son visage banal. Elle se tourna à droite et à gauche, pour s'assurer d'être présentable, même si, aujourd'hui, seuls des Pokémon poseront le regard sur son corps frêle.
Vérification de la tenue : T-shirt auquel on tient pas trop, check. Veste treillis large et pleine de poches, check. Pantalon en toile assez près du corps pour qu'il ne soit pas gênant, check. Chaussures à crampons de randonnées, check.
La chercheuse fourra ses mains dans les nombreuses poches de sa tenue. Elle vérifia un instant l'heure qu'il était. Environ midi : parfait.
Vérification des poches : pokédex, check. pokéballs, check. Téléphone, check.
Tout était prêt. Morland allait partir à l'aventure.

Pour vendredi prochain : Préparez un rapport sous n'importe quelle forme, qu'elle soit écrite, orale ou filmée. Celui-ci doit être un exposé détaillé sur une espèce de Pokémon qui possède une capacité intéressante du point de vue de la recherche scientifique. Le rapport sera plus facile à élaborer si le Pokémon étudié se trouve être votre partenaire.

Un rapport sur un Mélo ? Quel intérêt scientifique ce Pokémon pouvait-il bien posséder ? Quand bien même on parlerait de son lien avec les astres, le comportement d'un bébé est difficile à étudier. Même si Morland avait un film de sa danse frénétique avec les étoiles filantes, cela ne suffisait pas à construire tout un dossier. Problème, l'adolescente est une élève sérieuse, et ce projet l'intéressait beaucoup, du moins par simple curiosité et envie d'apprendre. Morland voulait créer quelque chose de bien, et voir du paysage pour le faire. Son planning était simple :

Cet après-midi, elle filmerait son escapade dans la nature à la recherche de son spécimen. Au soir, elle monterait la vidéo sous forme de documentaire, et rédigerait une présentation écrite en plus, avec les photos et mesures de la créature qu'elle aurait réussi (avec un peu de chance) à attraper. Dès que possible, rapport rendu. Avec une bonne note à la clé, évidemment. Morland avait soigneusement préparé sa sortie, en étudiant avec attention les endroits où sa recherche porterait ses fruits.

Enfin prête, la chercheuse laissa son Mélo en sécurité dans sa chambre, et partit à l'aventure.

Edénia est une région extrêmement intéressante, puisqu'elle regorge de divertissements pour humains, mais aussi car la nature est omniprésente sur l'île ; elle permet à de nombreuses espèces de prospérer dans les plaines, forêts, lacs, plages et grottes qui font le charme de ce paradis isolé des passionnés de faune et de flore.
Il faisait plutôt bon, pas trop chaud. Morland avait traversé la prairie sans problèmes, paisible, prenant son temps. Plus loin, dans la forêt, la jeune fille s'était reposée sur une souche pour manger son déjeuner -quelques sandwiches et un peu d'eau. En se créant une visière à l'aide de sa main, la citadine dirigea son regard vers le ciel, et resta un moment à faire le tour de l'endroit, ramassant quelques herbes pour commencer une collection, quelques champignons, guettant des Pokémon sauvages. Une demi-heure plus tard, Morland reprenait son chemin vers sa destination finale.
La suite de son aventure se trouva être un peu plus tortueuse ; trempée jusqu'aux genoux, l'originaire de Sinnoh avait dû traverser quelques ruisseaux, puis rivières, qu'elle longea, à la recherche d'endroits peu profonds. Elle se retrouva ensuite dans les hautes herbes, obligée de traverser ce passage pour arriver à l'endroit qu'elle convoitait. Les épines piquèrent par endroits ses fines cuisses, et, petite, l'adolescente avançait avec peine. Elle s'arrêta deux ou trois fois pour boire de l'eau.
Pourtant, Morland prenait beaucoup de plaisir à faire cette randonnée ; elle sentait que ce travail de recherche marquait le début de son chemin vers une carrière prospère et intéressante, pleine de missions et de voyages à l'étranger. C'est avec le sourire que la demoiselle traversait les obstacles qui se dressaient en travers de son chemin.

Enfin, après une autre heure de route, Morland se retrouva devant une immense grotte. La roche s'étendait sur plusieurs dizaines de mètres, et on devinait sans peine que les entrées étaient nombreuses. Grâce à des images enregistrées sur son téléphone, notre chercheuse vérifia qu'elle se trouvait bien face à la cavité qu'elle recherchait. Satisfaite, Morlande s'engouffra dans la caverne.

L'obscurité, petit à petit, plongea la jeune fille dans le noir complet. C'est à l'aveuglette que cette dernière fouilla son sac à la recherche de sa lampe torche. Elle l'alluma.
Une nuée de Nosferapti s'envolèrent en hurlant. Surprise, Morland fit un saut en arrière, avant de sortir son pokédex à la hâte, se disant que ce ne serait pas sa seule découverte. Elle alluma également sa caméra, la tenant d'une main, sa lampe torche de l'autre. Lorsque le silence revint, et que quelques Pokémon retournèrent se percher sur les rochers, l'adolescente commença à s'exprimer d'une voix posée, qu'elle voulait compréhensible et dynamique.

> Bonjour, je suis Morland Puissant, étudiante en recherche de l'académie Pokémon d'Edénia.

Hop, présentation, c'est fait. On passe à la suite.

> Je me trouve actuellement dans une grotte à environ deux heures de marche de l'académie. L'entrée que j'ai empruntée est assez difficile d'accès, mais nous pouvons tout de suite voir que la caverne regorge d'espèces sauvages ; observez au plafond le groupe de Nosferapti endormis. Il suffit que je fasse un simple bruit pour qu'ils s'envolent tous dans un fracas assourdissant. La lumière a fait déguerpir la plupart d'entre eux : c'est étonnant de voir que, même sans yeux, ces Pokémon parviennent quand même à capter les différentes nuances de lumière.

Morland se tut, et progressa, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas éveiller de nouveau les Nosferapti. Ce n'était pas eux qu'elle cherchait. Armée de sa caméra, la chercheuse marcha encore quelques dizaines de minutes, explorant la grotte au hasard, avant de manquer de tomber à la renverse à cause d'une fluctuation surprenante de la hauteur du sol ; une fois de plus très étonnée, la jeune fille se retourna d'un coup, pour apercevoir des Taupiqueur qui partaient ici et là dans leur réseau de tunnels. Ils cernaient la citadine, comme si ils se sentaient agressés sur leur territoire : Morland commenta rapidement leur présence tout en marchant rapidement vers une autre zone, de peur de se faire attaquer sans avoir de quoi se défendre. L'étudiante n'avait aucune envie de frapper des Pokémon aussi chétifs juste parce qu'elle s'était incrustée dans leur territoire à eux.
Ce ne fut pas la seule découverte de la demoiselle : l'endroit était rempli de Pokémon divers et varié, et le pokédex de l'intéressée se remplissait à vue d’œil.

> Nous avons devant nous des Charpenti en plein labeur ; regardez-les porter ces rochers. L'île d'Edénia ayant un écosystème très particulier, il est parfois dit que ces Pokémon se font aussi aider par des Machoc.
> Les Racaillou n'aiment pas trop que l'on s'aventure sur leur territoire... Je vais rester cachée derrière cette pierre le temps qu'ils s'éloignent. Ah ! C'était un Racaillou ! Vite ! On doit s'éloigner d'ici au cas où des Pokémon plus robustes seraient dans le coin.
> C'est incroyable de voir le nombre de Nosferapti qui vivent dans cette grotte. L'endroit est vraiment idéal pour la vie de ces créatures. Ils sont sûrs que personne ou presque ne viendra les déranger. J'aimerais m'attarder sur ces spécimens, mais je n'ai pas fini ma recherche par ici.

Morland s'était enfoncée profondément dans la grotte. Le réseau complexe des tunnels la rendaient anxieuse ; et si elle ne retrouvait pas son chemin ? Le bruit des pas de la chercheuse résonnaient sur tous les murs, jusqu'au bout de chaque voie. L'adolescente avait l'impression d'avoir passé sa vie dans ces cavernes : la faune était passionnante, et malgré les quelques attaques et menaces qu'elle avait dû essuyer, Morland ne regrettait absolument pas sa venue ici.
La jeune fille décida de s'asseoir un instant pour se reposer. Elle sortit sa bouteille, tranquille, commença à la boire à petites gorgées pour ne pas la vider entièrement. Après l'avoir rangée, la citadine éclaira les alentours avec sa lampe tout en respirant un bon coup, s'assurant qu'aucun danger ne la guettait.

Soudain, des étincelles crépitèrent et éveillèrent l'attention de Morland ; se retournant avec vivacité, l'étudiante se retrouva confrontée à un spectacle des plus effrayants : un Galegon lui prouvait sa force en produisant des étincelles sur les murs de la grotte grâce à son corps d'acier aiguisé.
La chercheuse se releva, très lentement, sans faire de gestes brusques. Elle prit soin de filmer la scène, commentant ses actions en chuchotant. Tout était silencieux, à présent. La jeune fille commença à reculer, pas à pas.
Sans y prêter plus d'attention que ça, Galegon chargea.
Paniquée, Morland raffermit sa prise sur la caméra, fit volte-face et se mit à courir à grandes enjambées, le plus rapidement possible afin de sauver sa peau. Aussi lourd soit-il, le Galegon était plutôt rapide, bien que évoluant avec une démarche pataude. Les chaussures de Morland crissaient sur les rochers et faisaient s'élever des nuages de poussière : le souffle de l'humaine était lourd, pesant, haletant.
Elle crut apercevoir une salle beaucoup plus large que les autres, et pleine de petites silhouettes voletant ou se perchant à la pierre : sans hésiter une seconde, pensant y voir une issue de secours, Morland se précipita dans l'énorme caverne, et sauta, avec l'agilité et la précision d'une personne altérée par l'adrénaline et la peur d'y rester, sur une corniche étroite.
Le bruit de son arrivée s'ajoutant au vacarme causé par le Galegon, probablement l'un des grands prédateurs de l'endroit, des dizaines et des dizaines de petites chauves-souris bleues se mirent à voler dans tous les sens en poussant des cris aigus ; leur forme évoluée commença à briser des rochers par la force de leur esprit autour du robuste animal, qui, hésitant et perturbé, se retourna et laissa tomber la poursuite de la pauvre chercheuse.
Jugeant que la frêle créature ayant le statut de victime dans cette affaire n'était pas une menace, les Pokémon retournèrent à leurs activités paisibles. Morland laissa un sourire radieux et satisfait flotter sur son visage de rescapée. Elle brandit de nouveau sa caméra, éclairant de sa lampe-torche les créatures aveugles.

> Ma poursuite effrénée m'a conduite directement vers l'endroit que je recherchais : cette caverne est immense, et, surtout, habitée par une même espèce de Pokémon. La scène qu'ils m'ont permise d'observer était sans douter vraiment impressionnante. Je vais l'expliquer.

La chercheuse marqua une légère pause.

> Nous sommes ici en présence de Chovsourir et de Rhinolove. Ce qu'il s'est passé, c'est que ces derniers sont parvenus à faire décamper le Galegon en utilisant la puissance inégalée de leurs ultrasons, assez forts pour détruire des rochers. J'ai décidé d'étudier les Chovsourir pour ce rapport, trouvant que leur base sensorielle, si différente de la nôtre, est extrêmement intéressante.

Morland posa son sac sur le côté et en sortit un paquet de biscuits pour Pokémon, ainsi qu'une boîte remplie d'insectes en tout genres, qu'elle avait trouvée dans un magasin banal de matériel pour l'élevage de Pokémon. Ensuite, l'originaire de Sinnoh reprit son reportage, exposant bien en vue sa pokéball, la nourriture et les insectes.

> Ce que je vais tenter de faire, c'est de capturer un Chovsourir grâce à une méthode très simple, plus basée sur la confiance que sur le combat. Plutôt que d'assommer ces créatures, je vais les appâter avec ces biscuits, avant de lâcher quelques insectes pour en attirer une ou deux à part. C'est parti.

Il fallut à peine deux secondes pour que, les biscuits lancés sur le sol, une masse extraordinaire de Chovsourir et Rhinolove s'entasse autour des friandises en battant des ailes frénétiquement. Il ne restait pas un Pokémon dans cette si grande caverne qui ne soit pas en route pour avoir ne serait-ce qu'une miette de la précieuse denrée. Toujours sur sa corniche, Morland ne put s'empêcher de s'extasier sur ce spectacle unique à sa caméra, tout en détaillant l'énorme masse afin de trouver une cible. Dans le tas de Chovsourir, un ou deux avaient une couleur particulière ; la chercheuse le nota, qualifiant ces cas de "brillants", appuyant sur le fait que ce n'était pas ce phénomène qui l'intéressait particulièrement. Après un peu d'observation, l'étudiante nota qu'un Chovsourir était particulièrement en retrait.
Armée de ses insectes et de sa pokéball, Morland s'approcha doucement du Pokémon, s'agenouillant à distance. Le Chovsourir semblait avoir perçu vaguement la présence de l'adolescente, puisqu'il se tourna vers elle avec une méfiance non cachée.

> Très bien, à présent, nous allons libérer l'un des insectes pour voir comment ce Pokémon chasse, et pour gagner sa confiance.

La chercheuse laissa une bestiole s'envoler, suivant ses mouvements à l'aide de la lampe torche. Les autres créatures étant trop distraites par les biscuits, le Chovsourir solitaire s'élança à la poursuite du papillon, voletant tout autour, comme si il essayait de le localiser. La créature, enfin, sembla sûre d'elle, et fonça vers sa proie, qu'elle rata de quelques centimètres... En se prenant un mur de plein fouet. Morland haussa les sourcils, étonnée , puisque, comme elle le dit aussitôt à la caméra, le sonar de ces Pokémon est "normalement particulièrement précis". Où était le problème ?
C'est en attirant le petit spécimen avec un peu de nourriture que l'élève put l'observer plus en détail, et noter sa surprenante maigreur. Le Chovsourir avait l'air totalement désorienté.

> Il semblerait que ce Chovsourir ait un souci avec son sonar : on peut voir qu'il a du mal à se nourrir, étant donné qu'il est extrêmement maigre, par rapport à ses semblables, beaucoup plus dodus. Essayons de l'aider.

Morland ouvrit sa boîte sans laisser les insectes s'échapper, offrant au Pokémon une ouverture à peine assez grande pour qu'il puisse y passer sa langue et ramasser toute la nourriture. Celui-ci ne se fit pas prier, et vida le récipient en un rien de temps, avant de voleter autour de l'adolescente, content. La jeune fille resta quelques minutes à jouer avec le Pokémon, tandis que l'effevescence liée à l'apparition des biscuits se dissipait peu à peu. Au bout de vingt minutes, le Pokémon se laissait manipuler sans peine, par confiance ou bien par reconnaissance, peut-être.

> Il semblerait que le Chovsourir m'accorde maintenant toute sa confiance. J'aimerais ramener ce spécimen un peu spécial chez moi, pour pouvoir mieux l'étudier et l'aider à s'en sortir : son avenir dans la vie sauvage sans sonar adéquat me paraît douteux.

Morland laissa le Pokémon voleter encore un moment, caressant sa pokéball, hésitante. Elle finit enfin par se lancer, projetant la sphère symbolique dans les airs, qui happa le petit Chovsourir dans un halo lumineux. La créature ne tenta même pas de se dégager. Peut-être que son sonar lui avait posé tant de problèmes qu'il espérait, lui aussi, avoir une vie plus facile en restant avec la chercheuse qui l'avait nourri. Vraiment heureuse grâce à la réussite de son entreprise, l'adolescente resta un moment encore en compagnie de la faune sauvage de la grotte, cherchant son chemin avec sérénité. Elle avait fait un dernier commentaire avant d'éteindre sa caméra.

> Mission accomplie. Il ne reste plus qu'à s'intéresser à ce nouveau camarade.

Il fallut une heure et demi de plus pour que la citadine trouve la sortie de la grotte. Par chance, celle-là débouchait sur un endroit bien plus praticable, et plus proche des prairies que l'entrée empruntée par Morland à l'aller. Le soleil brillait toujours haut dans le ciel, mais il était déjà dix-huit heures. L'escapade de la chercheuse avait au moins duré six heures ; sacré temps, sacrée détermination. La demoiselle profita du soleil pour juger de son état physique actuel : son pantalon était poussiéreux, ses chaussures boueuses et rayées par endroits : sa veste était arrachée en trois ou quatre coupures, témoin de la fuite soudaine des Nosferapti et du réveil des Rhinolove. Morland sentait clairement la sueur sur elle, sensation bien évidemment affreuse : quelques mèches de cheveux lui collaient au front.

C'est avec soulagement que l'étudiante franchit le pas de sa chambre, s'offrant une bonne douche tiède. Elle continua, jusque tard le soir, à faire de petites expériences sur son Chovsourir, sous le regard curieux et ignorant de son Mélo, qui avait probablement roupillé toute l'après-midi. Après un long montage vidéo et une ennuyeuse séance d'écriture du dossier, Morland eut enfin le temps de présenter le Chovsourir à son Mélo, et de tenter de lui trouver un nom : "soyons plus efficace qu'avec Truc-muche".
C'est en feuilletant bêtement un classeur de philosophie que Morland trouva son idée : Thomas Nagel était l'auteur d'un article se demandant quel effet cela faisait d'être un Chovsourir. Appréciant cette thèse, qui mêlait réflexion, observation et sciences naturelles, c'est tout naturellement que l'adolescente décida de rendre hommage à son auteur, en appelant son nouveau compagnon Nagel, qui s'avérait déjà faire preuve d'une maladresse dépassant toute imagination.

[En résumé : capture de Nagel, Chovsourir mâle.]

Seule face à la nature. [Solo | Capture]

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