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Beyond the veil of Reality [Solo]

Goldy Hedge
Goldy Hedge
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MessageSujet: Beyond the veil of Reality [Solo]  Beyond the veil of Reality [Solo] EmptyMer 13 Avr - 9:30

Il s’était passé plusieurs semaines ou même plusieurs mois, je ne pus le dire avec certitude. J’aurais pu vérifier mais j’avais comme une angoisse. Depuis combien de temps me tenais-je ainsi, affaibli, désorienté ? Je me souviens encore de cette fois où j’ai cru rêver, rêver d’une rencontre improbable, cet individu roux, si extravagant, si particulier. Comment pourrais-je l’oublier ? Et puis ce pokémon qui venait d’éclore, il ne bougeait pas plus, il n’y avait aucune interaction. Il resta là dans un coin de ma chambre et semblait éteint. Pourtant je cru comprendre, peut-être ne se manifestait-il que la nuit, peut-être agissait-il une fois que je dormais.

Je vous l’ai dis, je ne pouvais dire combien de temps il s’était passé, comme si ce qui s’était déroulé il y a un mois c’était produit il y un jour. D’un coup c’est comme si je n’avais rien fait la veille, et des fois je pensais me rappeler avoir fait des tonnes de truc. Alors quoi ? Oui c’était assez désagréable et je perdais en concentration, pendant les cours, pendant les devoirs. Je crois même que pour la première fois je n’avais pas eu la moyenne en histoire. Vraiment ? Mais c’est qu’est-ce qui m’arrive ? Ne pas avoir la moyenne en histoire ? Cela me sidérait ! J’avais pris ma trousse qui se trouvait sur le bureau et je la lançais contre le mur de ma chambre. Impensable ! Le pire c’est que je ne me rappelais aucunement avoir fait ce devoir sur table, tout comme d’autres, mais là ma moyenne ! Là ! Non !

- ‘Tain !

A présent je frappais du poing sur un coussin. Puis je m’assis sur le lit, les jambes au sol et le dos courbé, la tête penchée et mes mains s’appuyaient contre la partie haute de mon visage, agrippant au bout de mes doigts quelques cheveux et les ébouriffant de colère. Le temps de la fureur passée, je restais planté là dans la même position, l’air pensif. Je devais trouver une solution, je ne pouvais pas rester dans la brume plus longtemps. Non je devais trouver ce qui m’accablait tant. Puis dans un gros effort de mémoire je me suis rappelé de ce moment où on m’avait offert un dé. Ce dé à 10 faces de couleur dorée qui était sorti de nulle part. Avec cette pensée, je levais subitement ma tête et fit un pas pour me diriger vers le bureau. Je n’avais qu’une seule idée en tête : retrouver le fameux dé ! Comme une obsession je balayais toute la surface du meuble, rien. J’ouvris les tiroirs, je débarrassais tout et mettait mon bazar ailleurs, tant pis s’il y avait du désordre, c’était pas mon soucis à présent ! Je cherche, je cherche. Rien… rien… rien !! Pas de dé ! J’étais de nouveau sur les nerfs et je pestais.

Juste à côté de moi j’entendis un couinement, comme s’il s’agissait d’un chien. Quoi ? Ah oui c’est vrai il s’appelait Chester celui-là. Il était couché près du pas de la porte et avait levé la tête au moment où j’avais mis le bazar et où je disais de vilains mots. Hé… ? Je l’avais depuis quand lui au fait ? Voilà encore une autre énigme pour ma bonne poire. Je l’observais alors pendant une longue minute. Il me regardait lui aussi, inclinant la tête d’un côté ou de l’autre par curiosité. Moi la tête vide, essayant de me rappeler à quel moment on m’avait confié cette bête à poils blancs. Puis je l’ignorais de nouveau, détournant la tête pour me concentrer de nouveau sur mon bureau. J’entendis alors subitement un grognement venant de tout prêt, un grognement de chien.  Je m’étais de nouveau tourné vers cette boule de poil qui partageait ma chambre, mais non, rien. A la place je voyais juste ses yeux fermés, une babine retroussée qui dévoilait quelques dents, bien pointues. Soudain encore, j’entendis des claquements contre la fenêtre de l’autre côté. Je me mis à sursauter. Qu’est-ce que c’était ? Rien… ce n’était qu’une branche qui avait touché la vitre à cause du vent.

Pourquoi je suis à fleur de peau comme ça ? J’ai sommeil, j’ai très sommeil. Je ne sais pas pourquoi ces temps-ci j’ai de plus en plus sommeil. Mais devrais-je aller dormir ? Est-ce que le lendemain je ne risquais pas d’oublier autre chose ? Je préférais rester éveillé. Combien de temps n’avais-je pas dormi concrètement, je ne m’en rappelais même plus non plus. En regardant dans un miroir je voyais ma mine pâle et les cernes sous mes yeux. J’avais cette impression qu’on m’observait, je me retournais d’un coup et je me mettais à sursauter, n’arrivant même plus à boire les paroles de quiconque car je les oubliais quelques minutes plus tard.

- Où est ce fichu dé ?!

Je fouillais encore oui, j’avais cet objectif-là. C’était sûrement un des buts qui me permettait de me tenir éveillé. Peut-être l’avais-je juste dans ma poche pour ainsi dire, mais non je préférais m’acharner sur mon bureau. J’entendis alors un grincement dans la pièce d’à côté. Je m’arrêtais de chercher, tendant l’oreille et les bruits de pas firent échos jusqu’à moi. J’étais presque en apnée. J’entendis des rires aussi.

- Taisez-vous ! Mais taisez-vous ! Vous me cassez la tête !

Je me parlais déjà à moi-même. Qu’est-ce qui m’arrivait ? J’étais là dans cette pièce de pénombre parce que je n’ouvrais quasiment jamais les volets en entier. Ce dernier tiroir là, je ne l’avais pas encore ouvert. J’eu un instant d’hésitation alors. Et si je le trouvais là à ce moment précis, qu’est-ce que je pourrais bien faire ensuite ? La main hésitante je m’approchais, je tirais, et là je vis autre chose que ce que je cherchais. Une boîte. Une boîte à musique ? C’était une boîte rectangulaire en bois vernis, composé de belles décorations gravées. Depuis quand j’avais cet objet déjà ? Ma main se mit à trembler mais je la pris quand même, puis j’ouvris. Une douce mélodie me vint en tête.

A l’intérieur, une pokéball était en rotation lente. Mais cette musique ? Oncle Edgar ! Et dans cet pokéball ? Je la pris dans ma main, l’activa et une créature étrange apparue alors, comme un trousseau de clef.

- Tournicoti !

Mon oncle me disait souvent, s’il y avait un lieu où je désirais aller, du moment qu’il se trouvait dans mon imagination je pouvais y accéder. Et mon oncle, qu’était-il devenu ?

- Tourni’ amène-moi, là où tu amenais souvent mon oncle. Là où il allait souvent.

Le trousselin s’esclaffa. Puis il tourna en l’air comme pour hocher sa tête par la négative. Pourquoi ? Qu’avais-je dis ? Y avait-il quelque chose que je n’avais pas le droit de savoir ? Au diable les cachoteries ! Vu l’état dans lequel j’étais, ça pouvait pas être pire. J’insistais.

- Allez ! S’il te plait !

Il remua les clés de façon plus frénétique. Un refus catégorique n’est-ce pas ? Ok je veux bien. Il existe peut-être des choses que même la famille n’a pas le droit de savoir, ou juste quelqu’un de mon âge. Je fus un peu frustré certes, n’aimant pas qu’une énigme me résiste.

Puis soudain l’incompréhension totale ! Mon trousselin fut violemment balancé contre un mur. Le métal tinta brusquement et le pokémon tomba par terre sur le coup, se fracassant au sol dans le même tintement. Quoi encore ? Il eut à peine le temps de revenir en altitude qu’il fut balancé de nouveau vers un autre côté. Mais-qu’est-ce-que-quoi-qui-se-passe-à-la-fin ?! Le trousselin était de nouveau sur le point de s’envoler de plein fouet à l’autre bout encore une fois, mais cette fois-ci j’étais prêt ! Je le réceptionnais en plein vol. Je pu l’arrêter, mais je sentais pendant deux secondes des vibrations intense, puis plus rien. Je balayais la chambre du regard. Mes yeux se portèrent sur cette étrange statuette bleu. Ce pokémon bizarre, celui-là je savais déjà comment je l’avais eu, étrangement, pas besoin de faire d’effort ! Pourtant il restait inerte.

Je relâchais le pokémon fée qui se stabilisa à son tour. De mes deux mains je pris le pokémon bleu aux airs étranges puis le soulevait.

- Je suis sûr que c’est toi là, hein ?! Tu me fais tourner en bourrique depuis tout à l’heure ! Non peut-être pas depuis tout à l’heure. Peut-être bien plus longtemps, des semaines, des mois ? Qui sait ? D’ailleurs depuis le temps j’aurais dû faire des recherches sur toi, pour mieux comprendre, mais il semblerait que j’oublie à chaque fois. Pourquoi ? Allez manifeste-toi un peu !

Aucune réponse tandis que je le secouais. A bout de nerf je le balance sur le lit. Il se met alors à rouler dessus puis tombe de l’autre côté. Aucune réaction, il ne se rattrape même pas. Chester lui s’était mis debout. Je n’en avais pas parlé mais il s’était mis à aboyer pendant tout ce temps, du malmenage du Trousselin jusqu’à présent.  Je lui faisais signe de se taire, il me cassait les tympans. Quand j’avais haussé un peu plus la voix il s’arrêta enfin, la tête penchée vers le bas en train de couiner.

J’avais quoi déjà en tête ? J’appuyais mes deux mains contre mes tempes, je commençais à avoir une sacré migraine. Oui donc quoi ? Ah oui le dé. Le trousselin pouvait m’aider ? Je me demande s’il pouvait me mener à l’endroit où se trouvait mon dé, si j’y pensais fort. Il fallait que j’essaye.

- Tourni’ il faut que je me rende quelque part.

Je sifflais un petit « la » pour qu’il se rapproche, et je le pris dans ma main. M’approchant de la porte je me concentrais le plus possible, fermant les yeux. Je devais penser à cet objet à dix faces de couleur dorée. J’avance ma main, je tourne mon poignet, j’entends un bruit de serrure, je tire, et une porte grince. Je rouvre les yeux, et j’aperçois là une autre chambre. Non pas une chambre de l’académie non, je n’avais vraiment pas envie de me retrouver aussi gêné que cette fois avec Kaos Black. Non une chambre que je connaissais bien, très bien même ! MA chambre ! Chez mes parents, à Mauville. Je pouvais vraiment me déplacer aussi loin ? C’est vraiment terrifiant, je me demande vraiment ce que tonton a eu comme idée de me passer une telle responsabilité.

J’allais pour faire un pas et franchir la porte, mais je stoppai net mon geste. Et si je restais coincé là-bas ? Je dirais quoi à ma mère si elle me voit sortir de nulle part ? Bon… J’vais y envoyer quelqu’un d’autre. Visiblement le dé je le voyais, il brillait sur ma table de chevet.

- Chester, tu vois l’objet doré là-bas ? Tu peux aller le chercher ?... et ne l’avale pas par contre.

Il s’exécuta et alla chercher l’objet. Sa mâchoire vint attraper le dé et il le garda coincé entre ses canines de devant. Revenant ainsi dans l’académie, j’allais pour fermer la porte. Mais au dernier moment, je vis ma mère passer à l’extérieur à côté de la fenêtre, tenant une corbeille à linge. Et bien sûr pile à ce moment elle tourne la tête et regarde à l’intérieur ! Mais d’un coup brusque je refermais la porte, le souffle coupé.

- Oups…! Bon tant pis, elle va juste croire qu’elle a halluciné à force de trop penser à moi. Enfin j’espère…

Je me penchais pour récupérer le dé, sans oublier de caresser Chester et de le féliciter pour cette bonne action. Je nettoyais un peu l’objet avec mon pull, vu qu’il y avait un peu de bave et de poussière. Je me retourne et là je vois quoi ? Le pokémon censé être inerte de l’autre côté de mon lit se retrouvait de nouveau là où je l’avais casé plus tôt, entre le bureau et l’étagère, bien calé. Cela m’avait fait un peu sursauter oui.



Bon je m’occuperai de ce cas tout à l’heure, d’abord je devais ranger Tournicoti dans sa ball. Ensuite je la rangeais dans la boîte à musique qui elle-même alla dans un tiroir. Voila ça c’était réglé. Maintenant j’avais mon dé, je m’assis sur le fauteuil et l’observais pendant un petit moment.

- Tien j’ai une idée. Disons… si je le lançais. Mettons. De 1 à 5 Parsath existe, de 6 à 10 Il n’existe pas.

Je le lançais, il roula quelque peu. Chester observa attentivement. L’objet s’interrompit sur… le 1. C’était signe de certitude ? A vrai dire je ne pouvais même pas le vérifier. Alors j’allais essayer avec autre chose puisque je n’étais pas satisfait. J’allais refaire pareille avec quelque chose dont j’étais plus sûr.

- De 1 à 5 Kaos est un asocial ; de 6 à 10 il est fréquentable.

Le dé tourna jusqu’à s’arrêter sur le 6. Hé ? Vraiment ? Ok les dés n’ont peut-être pas tout le temps raison, certes…

- Maintenant, de 1 à 5, ce pokémon bleu est conscient ; de 6 à 10 il ne l’est pas.


Le dé se mit à tourner, tourner, tourner. En fait il roula sur le sol, puis il se mit à vriller sur place pendant encore 30 secondes. Je m’accroupis, perplexe. Chester observa lui aussi silencieux. Le dé tourna encore pendant une trentaine de secondes supplémentaire, et là je commençais à me poser des questions.

- Ça tu vois Chester… ça c’est vraiment pas commun si tu veux mon avis. J’ignorais que mon dé pouvait défier les lois de la physique. Ou alors c’est une hallucination.

Le couaffarel se mit à gémir faiblement. Il voulut mettre une patte sur le dé pour jouer avec, mais je l’interrompis bien vite. Tandis que l’objet continuait sa danse folle, je regardais vers l’arrière, et là je le vis enfin ! Les yeux illuminés, debout. Le Pokémon étrange.

- Toi… Alors ça y est, tu te manifestes enfin.

Puis le dé s’arrêta subitement sur… le  1 ! Oh ? Ok. Ensuite il flotta de nouveau pour aller sur le bureau, se déposa à côté d’une feuille. C’était à présent au tour d’un crayon à papier à s’animer, puis à griffonner sur le bout de papier.

« un nom… »

Hein ? Que… quoi ? J’ai bien vu là ? Mon pouls s’était quelque peu accéléré, un mélange de peur mais aussi d’excitation. C’était pas souvent qu’on voyait communiquer un pokémon de cette façon. Je sais pas trop comment il fallait que je le prenne, mais j’essayais de rester calme. Après mon acharnement c’était quand même assez dur. M’enfin.

- Ok alors ça c’est cool ! Tu peux communiquer, mais j’ignore comment t’as appris ça.

« apprentissage… langage humain »

- Mouais, pas mal pour quelqu’un qui n’a même pas un an… Un nom ? Tu veux que je te donne un nom ?

« oui … identité »

- J’ai toujours l’habitude de nommer en fonction de ce que j’ai déjà vu principalement dans les jeux.  D’ailleurs qui me dit que je suis pas un peu fou en train d’imaginer un pokémon me parler ?

« folie ? »

- La folie oui, c’est toi qui m’a rendu fou. Je connais un très bon jeu où on devient fou et où on a des hallucinations. Tu es bleu, je vais choisir un des Anciens, celui qui était bleu, c’est l’un de ceux que j’aimais le plus.

« Anciens ? »

- Juste un rapport avec le mythe de Cthulu, c’est… pas important. Bref, ce à quoi je pense ici c’est à Ulyaoth, le maître des plans, des dimensions. Qu’en dis-tu ?

« Ulyaoth »

- Oui il vient d’Eternal Darkness, mais tu t’en fiches un peu j’imagine, peu de personnes ont connaissance de ce jeu brillant.

« J’accepte… identité… Ulyaoth »

- Ok, Ulyaoth. C’est à cause de toi que j’ai cette grosse perte de concentration ?

« désolé… réfugier »

- Réfugier ? Quoi ? Tu voulais te cacher ? Pourquoi ?

« confiance… aquise »

- Pourquoi tu me faisais pas confiance ?

« méfier humains… amis souffrent »

- Des amis ? Mais tu as éclos y a pas si longtemps et tu es resté là sans rien faire !

« Connectés amis… famille… ressent souffrance »

- De la famille ? Mais qu’est-ce qui se passe ?

« ignore… juste souffrance »

- Où sont-ils ? On peut bien les aider ?

« ignore »

- Bon alors ça c’est quelque chose.

Le crayon se reposa de nouveau. Je me mis à soupire. Ma feuille était à présent écrite de plusieurs mots qui n’auraient pas fait grand sens sans le contexte. En tout cas peu après le pokémon s’était de nouveau mis en état de sommeil.

En parlant de sommeil je crois que…




Oh…




…*boum*









…D’un coup je me réveille, affalé sur mon bureau, j’ai mal à dos, j’ai mal un peu partout à vrai dire, mais je me sens déjà plus lucide. Bonne nouvelle, je me souviens de ce qui s’est passé la veille ! Voila que j’aperçois une feuille devant moi. Mais je ne suis pas très bien réveillé, alors je me frotte les yeux, ça pique un peu. Je m’étais assoupi si promptement c’était même fou, mais il est vrai que j’avais accumulé plus de 48 heures sans sommeil. Cela ne m’étonnait pas plus. Tandis que je sortais de la brume, je pus lire la feuille. Je remarquais tout ce que le pokémon avait écrit la veille, mais il y a une chose qui n’était pas là jusqu’à présent, et cela m’avait… troublé ? Ou bien fait plaisir, mais en tout cas voici le message.

« Bonne nuit… Goldy. »

Beyond the veil of Reality [Solo]

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